IDOL Session : K.O.G
La soirée est ouverte par Franck Descollonges, fondateur du label Heavenly Sweetness, qui venait raconter avec beaucoup d’émotion sa rencontre avec Kweku, aka K.O.G. L’artiste ghanéen, récemment récompensé par le Ghana Music Awards UK, a été découvert par l’infatigable Guts. C’est d’ailleurs le producteur éclectique qui est une fois de plus aux manettes de cet album qui mêle afrobeat, Highlife, soul, funk, gospel ou encore soukouss.
Bravant les frontières et les visa, Kweku se produisait en septembre 2024 pour la première fois en France, avec notamment un passage au Cabaret Sauvage pour Les concerts Volants de la chaine Arte. Habituellement, le groupe se produit à neuf musiciens sur scène, ce soir ils ne seront que cinq pour envahir le sous-sol des bureaux d’IDOL.
En ce tout début d’automne, il pleut, et ce, depuis plusieurs jours. Le public est pourtant venu en nombre accueillir le groupe. Kweku sort son sourire le plus chaleureux pour encourager le public encore timide à combler le vide devant la scène. Petit à petit, la foule se laisse gagner par son optimisme, et K.O.G ne tarde pas à transformer l’assistance en chorale.
L’artiste prend un moment pour expliquer pourquoi il a composé cet album. L’inspiration de Don’t Take My Soul vient d’une enfant de 9 ans qui lui racontait que l’esprit et le corps nous aident à survivre mais l’âme est ce qui nous maintient en vie. Le monde extérieur est frustrant et il est important de prendre le temps de respirer et de se retrouver. « Je suis Africain, quand j’arrive, j’apporte la liberté et l’espace », conclut-il.
“La musique n'appartient à personne, elle est partagée.”
Sur ces mots, K.O.G invite la flûtiste Ludivine Issambourg pour un échange sur scène. Les morceaux s’enchaînent, les corps se laissent aller à danser, la température monte, la foule entre en communion sur le reggae de ‘Nowhere to Pass’.
Avant de rendre le micro, K.O.G nous met une fois de plus en garde : “Protect your soul” !