Kommerz Records : une affaire de famille
À l’origine de Kommerz Records, il y a deux frères, Lukas et Jonathan Nixdorff. Après des années de management d’artistes et de tournées, la pandémie a contraint les deux frères à faire une pause. Ce temps d’arrêt leur a permis de réaliser leur rêve d’enfant : créer un label.
Leur première sortie, « Kommerz Season 1 : Anti-Virus », est une compilation réalisée en hommage aux producteurs techno et house à qui le dancefloor manque cruellement. Rapidement, les frères Nixdorff ont voulu élargir leur horizon : « Un jour, nous proposons à des producteurs de techno comme DJ Piper de FJAAK de lâcher des beats hip-hop en période de pandémie, le jour suivant, nous sortons un album de jazz composé par Noa Erni, un caviste et sommelier, et quelques jours plus tard, nous présentons le métalleux Treasure Bloom, qui s’est transformé en sensuel auteur-compositeur-interprète de pop lo-fi de qualité. »
Lors d’une interview donnée à Juice, ils expliquent que : « Bien sûr, le label doit suivre une ligne éditoriale cohérente, mais il s’agit surtout de signer des artistes qui nous plaisent. Si un rappeur nous approche et que nous voyons une possibilité de construire quelque chose avec lui, alors nous le ferons. »
Avant toute chose, le label souhaite rester intègre et fidèle à sa communauté de clubbers : le line-up de la prochaine compilation sera donc 100% féminin. Et 10% des bénéfices de « Kommerz Season 1 » seront reversés à des programmes caritatifs, soutenant les communautés marginalisées. « La diversité doit être un élément central de Kommerz Records », a déclaré Jonathan Nixdorff dans une interview accordée à HHV Mag.
« Nous souhaitons démontrer que le bon beatmaking peut aussi fonctionner hors des sentiers battus, et que la bonne musique et de bons concepts peuvent offrir une alternative à la musique standardisée. »
Écoutez leur émission de radio mensuelle sur Radio8000. Tous les shows et mixes sont disponibles sur Soundcloud & Spotify.
Suivez Kommerz
Website / Facebook / Instagram