IDOL Session : David Walters
Avant de démarrer son set, David Walters partage un souvenir : le tout premier concert qu’il a donné avec Heavenly Sweetness était dans les locaux d’IDOL. « Je m’en souviens et c’était une catastrophe », plaisante-t-il. Pascal Bittard a gardé pour sa part un bon souvenir de cette soirée, car c’est l’ambiance que l’artiste a réussi à créer qui lui a donné envie de continuer à organiser des showcases. Ce soir encore, David Walters a été à la hauteur des attentes.
L’artiste ouvre son set avec l’intimiste ‘Light’, qu’il dédie à sa maman. Après cette introduction émouvante, il invite le public à se rapprocher et à se mettre à l’aise. Certains osent s’asseoir sur le tapis au premier rang, mais très rapidement, ils se voient délogés par la foule qui se met à danser sur ‘Di Yo’. Accompagné d’une claviériste et d’un batteur, l’artiste se lance dans ‘La Vie A Bel’ suivi de son irrésistible single ‘Gimme Love’, composé avec K.O.G.
L’ambiance se réchauffe avec ‘Krye Mwen’, issue d’un précédent album, Soleil Kréyol. Nous ne sommes plus dans des bureaux, nous sommes déjà dans une salle de concert, loin du quotidien, loin de Paris, loin de tout. David Walters en profite pour remercier Roger Raspail, présent ce soir, pour sa participation à ce chaleureux Soul Tropical, et Cyril Atef qui est aussi de la fête.
L’envie nous prend de chantonner avec le trio pour le morceau ‘Soul Tropical’, et d’imaginer quelques pas de danse. Pour clore le set, David Walters offre l’onirique et langoureux ‘Klè’, composé avec Ballaké Sissoko et Vincent Segal. C’est à regret que l’artiste s’arrache à ses instruments, pour clore ce set très généreux. Mais dans la salle, quelque chose a changé, nous ressortons de ce showcase tous plus légers, prêts à embrasser le printemps imminent.