IDOL Session : Lucas Santtana
C’était la troisième fois que Lucas Santtana se produisait dans les bureaux d’IDOL. La toute première fois remonte à 2017, dans les anciens locaux à Bastille, à la demande de Laurent Bizot, fondateur du label Nø Førmat!. C’est d’ailleurs ainsi que les IDOL Sessions ont démarré, grâce à Lucas Santtana et Laurent Bizot.
Pour ce nouveau showcase, le label a invité les adhérents du Pass No Format!. Le label a développé une formule inédite : un pass qui permet pendant un an de bénéficier d’albums, de réductions et de surprises et d’invitations pour des concerts privés comme la IDOL session.
Devant une assemblée calme et attentive, Lucas Santtana démarre presque a cappella, mais est rapidement rejoint par le guitariste Caetano Malta. Et pour ‘Meu Primer amor’, le Brésilien invite le public à l’accompagner sur le refrain. C’est assez formidable de voir cette assemblée qui se retrouve, en moins de dix minutes, à chanter ensemble dans la langue du natif de Salvador de Bahia.
En échange, Lucas Santtana s’essaie à la langue de Molière, et propose ce soir sa toute première chanson en français, ‘La Biosphère’. Le Brésilien précise, « Les paroles sont très naïves mais le message est important ! » c’est pourquoi il s’assure que la salle reprenne le refrain en chœur :
« Tous les copains, toutes les copines
Tout ce qu'est vivant et habite la Terre
Ils savent que la biosphère c'est la nouvelle ère »
En effet, son nouvel album O Paraiso est une “ode poétique à la planète” comme le titre si bien FIP. Quant à Télérama, ils analysent l’album de cette manière : « Lui qui avait fait le grand écart entre les collages synthétiques les plus fantaisistes et la bossa-nova la plus épurée, célèbre notre planète bleue dans un entre-deux organique, avec des voix graciles, des textures électroniques légères et des bruits de faune. »
Et quelque part, la présence de la très jeune fille de Caetano, vers qui tous les yeux sont tournés, donne l’espoir que cette sonnette d’alarme ne résonnera pas en vain.
« Un événement chaleureux, intimiste et au final assez rare et fort. » conclut Pascal Bittard, président d’IDOL.